Chantal Havet exerce comme sophrologue depuis 2015 à l’Atelier social et depuis 2017 au centre Libéal : c’est un centre de professionnels paramédicaux et mieux-être à Marquette Lez Lille dans le nord (Hauts de France), un lieu de services où une trentaine d’activités se pratiquent.
Une formation élargie de sophrologie
Après avoir travaillé plusieurs années en recherche sur l’obésité, le diabète et le cancer, Chantal travaille actuellement dans la Prévention Santé Sécurité comme salariée et sophrologue comme auto-entrepreneuse. Après une formation scientifique, elle a suivi un enseignement de 3 ans à l’académie de sophrologie Caycédienne, complété avec une formation en Brain Gym et Touch for Health. Chantal confie : “Quand on veut démarrer ce métier il faut s’armer de patience, nous touchons l’humain et dans ce cas rien de tel que le bouche à oreille ou le contact via des salons pour développer l’activité”.
Chantal parle du public qu’elle reçoit : “les personnes que je reçois viennent principalement pour une gestion du stress, des problèmes de sommeil, pour du mieux être, des problèmes de dépression, le besoin de se recentrer, la gestion des émotions, ou renforcer leur confiance et leur estime de soi. Egalement pour s’affirmer, se préparer à un examen ou un concours scolaire et sportif, pour des acouphènes”
La séance de sophrologie débute par un dialogue au cours duquel est établi l’objectif de la séance en accord avec la personne. Cela dure entre 5 et 10 minutes. Ensuite vient la partie relaxation du corps pour amener la personne en état entre veille et sommeil, puis on enchaîne par une partie dynamique de stimulation corporelle, de l’attention, de la mémoire, de la concentration suivie d’un retour à la conscience ordinaire. La partie pratique dure 40 à 45 minutes suivie d’une seconde partie dialogue de 10 minutes. Les séances durent de 1h à 1h30. “L’originalité de ma méthode, explique Chantal, est d’utiliser des petits exercices corporels simples de Brain Gym (gymnastique des neurones inspirés du yoga, de la psychomotricité, de l’ergothérapie ou encore de la médecine chinoise) afin de renforcer la présence au corps avant de pratiquer les techniques de sophrologie (synthèse de techniques orientales : yoga, bouddhisme, zen…) et occidentales (relaxation, visualisations….)”
Chaque rencontre est une histoire de vie
Chantal Havet raconte ce qu’elle préfère dans son métier de sophrologue : “Ce sont ces échanges authentiques de soi à soi, car chaque rencontre est une histoire de vie pleine de richesses. Parfois il m’arrive de douter et chaque fois un consultant me dit par ses mots que je suis à la bonne place. Par exemple cette personne avec un cancer métastasé qui me dit que la sophrologie lui fait énormément de bien, comme une bulle d’évasion ou cette autre consultante en pleine histoire compliquée me confiant que la sophrologie pour elle est une bouée de secours.”
“Je pense que la principale qualité d’un sophrologue est d’avoir une certaine humilité, se remettre en question, le sophrologue donne les outils mais c’est le consultant qui prend son mieux être en main en les utilisant, sans lui je ne peux rien”. Et si un praticien veut se lancer, elle conseille : “Si je devais conseiller une personne qui voudrait faire ce métier je lui dirais d’abord de faire un travail sur soi et surtout aborder chaque consultant avec respect, humilité et authenticité”.