Au calme, au vert, tout près de Paris, Charles Koskas est Psychopraticien. Il est à l’écoute de vos émotions.

Charles Koskas exerce en tant que Psychopraticien depuis 2004 en Gestalt thérapie, en Thérapie transpersonnelle et Hypnose Éricksonienne.

Il est important pour lui que le client se sente bien : “j’adapte mes « techniques » à ce que je ressens du patient. J’aime utiliser les mises en situations, le jeu (ce sont des approches très gestaltistes), l’art, la voix, l’hypnose, le rêve, l’imagination. Le travail émotionnel, mais sans jamais forcer”.

Un cabinet à Cergy, avec des bois, des allées et parfois des lapins…

photo koskasCharles est près de Cergy-Village, lieu typique du Vexin. Il précise que son cabinet est très bien situé, dans un quartier vraiment tranquille : “Cergy-pontoise, c’est vert, pratiquement la province, j’habite dans un parc boisé, un bois avec des allées, des lapins qui viennent le soir… on peut facilement s’y sentir loin de Paris tout en profitant de toutes les commodités de la grande ville (RER, autoroute, centres commerciaux, cinéma, théâtres, Services…)”.
Son public est large : adultes, adolescents, couples. Il précise : “dans ma pratique effective, beaucoup de trentenaires, ainsi que des couples. Et toujours quelques ados. Mis à part les problématiques de couples, mes patients sont assez souvent dépressifs et/ou narcissiques, paranoïaques ou borderline. Je n’en fait pas une spécialité car toutes les pathologies se présentent dans mon cabinet, à l’exception peut-être de cas de schizophrénies graves”.
Charles évoque ses séances : “je salue le client puis je suis à l’écoute. J’attends , ou bien je lui demande si il veut dire quelque chose, si il a quelque chose de précis à travailler. Le plus souvent, je reste silencieux et je regarde le client. À la fin, il m’arrive de signaler 10 minutes avant que l’on va bientôt terminer . Puis, je signifie que l’on va s’arrêter là pour aujourd’hui”.

Retour sur un long parcours d’enseignement et de transmission

main aideCharles a 59 ans, a vécu en couple et est handicapé en fauteuil roulant électrique à la suite d’une myopathie. Il a été instituteur, enseignant en lycée : “J’ai aussi été formateur d’animateurs et de directeurs de colonies de vacances. J’ai beaucoup pratiqué le théâtre et le jeu dramatique, et j’ai mené de nombreuses formations en jeu dramatique et théâtral”.
À 18 ans, pour être vite indépendant, il a passé le concours de l’école normale d’instituteurs du Val d’Oise. : “dès mes 17 ans, alors très « mal dans ma peau », je commence une psychothérapie, d’autres suivront, d’orientations différentes, allant du travail psychocorporel à la psychanalyse en passant par la Gestalt ou le massage « jodorowsky”.
Ses premières années à Sarcelles sont dures mais riches d’expériences et il apprécie les 15 années vécues en tant que « maître d’école » très formateurs. Il pratique la pédagogie institutionnelle, à la fois méthode Freinet et prise en compte de l’inconscient et des processus psychologiques dans la classe . En même temps, il devient animateur de centres de vacances, formés aux Céméa, un mouvement d’éducation populaire, qui met l’activité au cœur de ses méthodes et réflexions : “j’y pratique le théâtre grâce à de multiples séjours au festival d’Avignon, et j’anime assez vite, en plus des stages d’animateurs, des stages de jeux dramatiques. Je deviens ensuite directeur de centres de vacances et formateur de directeurs. Après une quinzaine d’années de pratique en école primaire, qui m’avaient permise de revisiter ma propre enfance et d’en guérir certaines plaies, mes regards se tournent vers le secondaire et l’adolescence”. Charles réussit le Capes puis l’Agrégation d’Histoire-géographie et devient professeur en lycée : “Je pratique toujours une pédagogie active, privilégiant l’expérience des élèves à un apprentissage en vase clos. Je mets en place de nombreux voyages, actions théâtrales, rencontres, actions événementielles, en particulier en 2003 : un mois entier d’initiatives autour des « génocides au XXème siècle ». J’ai conscience que je me permets ainsi de donner sa place dans mon histoire personnelle aux conséquences de la shoah dans ma famille, puisque je suis d’origine juive”.
Charles continue alors à pratiquer le travail sur soi, des stages de psy ou de développement personnel. Vers 30 ans, il commence une thérapie en psychosomatothérapie, et de plus en plus de gens au cours des stages l’encouragent à devenir psy, par ses qualités. L’idée fait son chemin, il se forme en psychosomatothérapie, puis en Gestalt thérapie : “je reçois ma première cliente en 2004, quelques patients par semaine, tout en continuant d’être professeur. Deux accidents du quotidien avec fractures, en 2000 et en 2010 affaiblissent mon état physique et renforce mon côté intellectuel et surtout spirituel. Après 2010, je me retrouve définitivement en fauteuil roulant, ce qui accélère le processus de mise à la retraite pour invalidité de l’Education Nationale et m’engage davantage dans la voie de la thérapie, dans mon « être-thérapeute »…
En 2012 je prends un logement à Cergy assez grand pour pouvoir y installer mon cabinet au rez de chaussée et accueillir aussi des personnes handicapées. Rayonnement: Cergy-Pontoise, Val d’Oise, Paris, Yvelines, mais aussi en province, avec Skype

3 QUESTIONS-EXPRESS

Qu’aimez-vous dans votre pratique ?
En tant que Gestaltiste, le contact ! Comprendre l’autre, voir le patient aller mieux, s’épanouir. Il est pour moi très important d’être à l’écoute de tous les signes venant de l’autre, mais aussi de moi-même. Je crois être très sensible, et je mets à profit cette sensibilité pour poser des questions, proposer des pistes, voire des interprétations. Je pense aussi, de par ma propre expérience, que le patient à besoin de savoir, de comprendre, et donc je n’hésite pas, lorsque c’est nécessaire, à donner des explications, parfois théoriques mais simples, cela rassure et permet d’avancer…

Que faites-vous quand vous sentez que le stress vous gagne ?
En séance, j’essaye de comprendre ce qui se passe là dans la situation et éventuellement je l’utilise en mettant le « malaise » dans le champ… Hors séance : méditation, musique, changement d’activité, balade…”.

Un message “bien-être” à faire passer ?
Le bonheur est présent, ici et maintenant. On peut vivre mieux sa vie, si on le désire”.