Derrière chaque comportement, chaque émotion ou difficulté de vie se cache parfois une histoire plus ancienne que soi : celle de sa famille, de ses ancêtres, et des transmissions invisibles qui traversent les générations. La psychogénéalogie et l’analyse transgénérationnelle sont des outils pour explorer ces héritages inconscients et s’en libérer. C’est la mission que s’est donnée Génomm, institut de formation fondé par Véronique et Robin Cézard. Présent à Narbonne et à Versailles, Génomm propose des formations certifiantes, accessibles en ligne ou en présentiel, destinées aussi bien aux personnes en quête de développement personnel qu’aux professionnels de la relation d’aide.
Génomm : un centre de formation engagé
À travers ses formations, Génomm transmet une approche unique qui allie rigueur théorique, travail sur soi et outils pratiques.
● Les formations en ligne permettent de se former à son rythme, avec un suivi personnalisé et une plateforme complète (cours écrits, vidéos, exercices, QCM).
● Les formations en présentiel offrent une immersion de 12 jours avec Véronique Cézard, permettant un travail plus intensif et collectif.
● Les ateliers d’initiation de deux jours en visio offrent une première approche pour comprendre les bases de la psychogénéalogie.
La transmission des émotions : ce que la science démontre
Les recherches récentes en épigénétique montrent que les traumatismes ne se limitent pas à l’histoire individuelle : ils peuvent laisser une trace biologique.
Lorsqu’un individu vit un choc émotionnel intense, son corps produit une réponse de stress qui modifie certains mécanismes de régulation génétique. C’est ce qu’on appelle la méthylation de l’ADN : de petites molécules viennent se fixer sur nos gènes, modifiant leur expression sans changer le code génétique lui même. Ces marques peuvent être transmises aux générations suivantes. Ainsi, un traumatisme vécu par un parent ou un grand-parent peut préparer inconsciemment ses descendants à réagir de manière similaire face à certaines situations.
Mais si un traumatisme peut s’imprimer dans la mémoire biologique et psychique, il est aussi possible de s’en libérer. Le cerveau humain n’est pas figé : il apprend, désapprend et peut se reprogrammer. Deux études emblématiques le démontrent. L’expérience du Petit Albert (Watson & Rayner, 1920) a montré comment une peur pouvait être conditionnée.
Un nourrisson, d’abord neutre face à un rat blanc, a développé une peur irrationnelle quand l’animal fut associé à un bruit effrayant. Très vite, cette peur s’est généralisée à d’autres objets similaires, comme les lapins ou les fourrures. Cette expérience illustre comment un traumatisme peut naître d’une association répétée et se cristalliser durablement.
À l’inverse, l’étude de Mary Cover Jones (1924) a montré qu’une peur pouvait être transformée. En exposant progressivement un jeune garçon qui avait extrêmement peur des animaux à un lapin, tout en associant cette exposition à des expériences agréables (par exemple manger une friandise), elle a réussi à réduire puis à effacer totalement la peur. C’est ce qu’on appelle le déconditionnement ou la déprogrammation-reprogrammation. Ces deux expériences, mises en perspective avec les découvertes de l’épigénétique, constituent un socle essentiel pour comprendre en psychogénéalogie et comment il est possible de transformer ses émotions pour ne plus en être prisonnier.
Génomm : relier la théorie et l’expérience personnelle
Ce qui distingue Génomm, c’est la manière dont la formation ne se limite pas à transmettre des connaissances. Les apprenants sont invités à explorer leur propre histoire familiale, à identifier les loyautés invisibles, les répétitions de schémas et les blocages hérités.
À travers des outils comme le génosociogramme (arbre généalogique élargi), des exercices pratiques et des mises en situation, chacun peut :
● Comprendre l’origine de ses comportements et émotions.
● Mettre en lumière les transmissions familiales inconscientes.
● Transformer son rapport à l’histoire héritée pour construire une vie plus libre et alignée.
Conclusion
En combinant savoir scientifique, expérience personnelle et outils pratiques, Génomm s’impose comme un acteur de référence en psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle. Ses formations permettent à chacun d’explorer son héritage familial, de se libérer de schémas répétitifs et, pour ceux qui le souhaitent, d’accompagner à leur tour d’autres personnes sur ce chemin.
Comme l’avaient montré Watson et Rayner avec le Petit Albert, nos peurs peuvent être
conditionnées… mais comme Mary Cover Jones l’a prouvé, elles peuvent aussi être transformées. Génomm se situe précisément dans cet espace : celui où l’on apprend à dénouer les fils invisibles du passé pour tisser un avenir plus libre.
Article écrit par l’Institut de Formation de Psychogénéalogie et Analyse Transgénérationnelle