Célia Schneider raconte : “Ma spécialité c’est ma méthode : la remembrance. Je travaille sur des accompagnements courts à partir d’une intention précise. Je n’ai pas besoin de revisiter le passé pour aider les personnes à s’en libérer. Je centre tout mon travail sur leurs rêves et ce qu’ils veulent vivre et j’associe les neurosciences, le chamanisme, le souffle et le human design pour y arriver”.
“Ma propre méthode est le fruit d’une longue intégration”
Célia Schneider revient sur son histoire difficile : “Mon moteur a été le déterminisme des gens à vouloir me raconter que je ne guérirai jamais des 15 ans d’abus incestueux paternels… Vivre ma vie rêvée était mon seul objectif. Me sentir bien dans mon corps, ma sexualité, ma vie de couple, ma maternité. Je suis partie loin pour trouver des réponses et des pratiques et je suis revenue pour les partager.” Aujourd’hui, à 48 ans, elle est maman de quatre enfants. “Divorcée deux fois, je suis à présent profondément épanouie dans mon corps, ma vie, mon couple”.
Célia Schneider s’est formée au cours des 31 dernières années à de très nombreuses techniques et pratiques : “Ma propre méthode est le fruit d’une longue intégration. J’utilise mes connaissances anatomiques en yoga et breathwork, mes savoirs en chamanisme, neurosciences et psychologie et une longue expérience de tenir l’espace sans prise de pouvoir. L’immersion auprès de personnes ayant vécu directement les sagesses amérindiennes du peuple Crow (Montana) et du peuple Mu (Maui, Hawaï) a transformé ma manière de voir le monde. Et mes voyages et mes liens avec des personnes d’autres cultures me rappellent que tout est juste, que tout est une question de perspective”.
Un cabinet dans un écrin de verdure : le Morvan comme décor
Célia Schneider habite le parc naturel du Morvan : “Après une vie parisienne, je suis tombée en amour avec les forêts de hêtres tortueux du Mont Beuvray et ses veines telluriques. La proximité de la nature est essentielle dans le chamanisme que nous vivons au quotidien en famille. J’exerce depuis 2013. J’ai un studio dans un écrin de verdure dans lequel j’organise les retraites Remembrance ainsi que la formation de thérapeute holistique que je dispense.
Mes accompagnements individuels se font pour la plupart en ligne puisque je travaille avec des personnes un peu partout (France, Belgique, Suisse, Etats-Unis, …). Mon métier est d’accompagner les gens à s’aimer eux-mêmes car lorsque l’on s’aime profondément on va bien quoiqu’il nous arrive. Je suis une maïeuticienne d’étoiles et j’enfile tour à tour différentes casquettes pour le faire, psychopraticienne, coach en développement personnel, formatrice en coaching holistique, en breathwork et initiatrice en chamanisme”.
Célia Schneider est ravie que le développement personnel prenne tant d’ampleur depuis une dizaine d’années : “Toutefois je m’inquiète parfois des dérives de certaines pratiques qui sont partagées avant d’être complètement intégrées. Savoir s’accompagner est une chose que je souhaite à tout le monde. Accompagner les autres nécessite un parcours plus long et une pratique de l’écoute et de la transmission qu’il faut acquérir. J’ai le plaisir de travailler avec des femmes engagées qui incarnent les pratiques qu’elles partagent. J’ai la joie d’accompagner des hommes et des femmes qui veulent plus de joie, de bonheur, d’épanouissement dans leur vie.
Je suis toujours consultée par des êtres qui savent que quelque chose de mieux, plus grand, plus beau les attend mais qui ne savent pas toujours comment y arriver. Les gènes, les troubles, les problèmes varient mais ces personnes sont toujours animées d’un même désir fort de vivre plus heureuses”.
Parlez-nous de vous
Qu’aimez-vous dans votre pratique ?
“Ma pratique est un cadeau car voir des personnes se révéler à elles-mêmes, réaliser qu’elles peuvent tout faire, dépasser un deuil, la mémoire d’un trauma, un complexe du corps paralysant, un sentiment de différence invalidant est une des plus grande joie de ma vie. J’ai dédié ma vie à mon bonheur et j’ai le plaisir désormais d’accompagner les autres à réaliser le leur”.
Si votre meilleur/e ami/e est au plus mal, que lui conseillez-vous ?
“Sans hésiter de consulter les personnes par qui je me fais moi-même accompagner ou avec qui j’ai eu la chance de travailler et qui respectent les trois principes avec lesquels je ne négocie pas : 1/ avoir fait le travail eux-mêmes, 2/ être dans la bienveillance et 3/ toujours respecter la puissance personnelle de la personne accompagnée”.
Un message “bien-être” à faire passer ?
“S’aimer soi-même est le plus beau cadeau d’une vie que l’on peut se faire et cela mérite que nous y consacrions toute notre énergie”.
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