Les Français et les médecines douces

Resalib a souhaité mener une enquête sur le rapport des Français aux médecines douces en 2023. Voici les principaux enseignements.

La méthodologie utilisée

L’enquête a été réalisé via un formulaire en ligne entre le 1er Mars et le 15 avril 2023 sur un échantillon de 2323 personnes représentatives des Français âgée de 18 ans et plus.

La moyenne d’âge des répondants est de 48 ans et 86% d’entre eux sont des femmes.

L’avis des Français sur la médecine douce

Ombres sous un coucher de soleil

L’enquête montre que la plupart des répondants ont une opinion favorable des médecines complémentaires. Plus de 97% des sondés en ont une image positive ou ne se prononcent pas.

Cependant, près de 38% des personnes interrogées ne se considèrent pas suffisamment informées sur celle-ci.

Elles soulignent le besoin d’améliorer la diffusion d’informations sur ces pratiques.

Quels sont les motivations pour consulter un praticien ?

La motivation principale pour consulter un praticien en médecine douce/bien être est le développement personnel pour 64,1% des sondés. Ensuite, la complémentarité avec un traitement médical (58,2%).

Environ un tiers des répondants (34,5%) consultent un praticien sur la recommandation d’un proche. Tandis que 27% et expriment leur curiosité et leur désir de découvrir une pratique.

Statistiques choix du praticien

Les principaux critères de choix d’un praticien

Les critères les plus importants pour les personnes dans le choix d’un praticien sont les recommandations des proches (74,1%) et les avis clients confirmés (61%).

En revanche, l’appartenance à un syndicat professionnel est considérée comme un indice important uniquement par 17,1% des répondants.

Concernant les informations sur le niveau de formation et les certifications du praticien, 37,9% des sondés y accordent de l’importance. De plus, 29,7% des sondés s’intéressent aux prix des prestations.

Les modes de consultations que les Français favorisent

La grande majorité des personnes (92%) préfèrent prendre rendez-vous en cabinet pour consulter un praticien en médecine douce.

Les rendez-vous en téléconsultation et à domicile sont quant à eux moins populaires, avec seulement 3,5% des sondés.

Enfin, les séances de groupe sont citées par 1,2% des répondants.

Les spécialités les plus plébiscitées

coeur avec des bras qui prend soin de lui

La grande majorité des répondants ont consulté un ostéopathe (85%), une profession plus connue auprès du public.

Ensuite, les praticiens en massages bien-être (43,6%), les hypnothérapeutes (43,1%), les naturopathes (41%), les réflexologues (40%) et les sophrologues (37%) sont les praticiens les plus consultés.

Les autres types de spécialistes consultés comprennent les kinésiologues (33,3%), les psychothérapeutes (30%).

Quelle est la fréquence à laquelle les Français consultent un praticien ?

D’après les données de l’enquête, la majorité des personnes ayant déjà consulté un praticien en médecine douce ont déclaré le faire régulièrement, avec une fréquence de 2 à 5 fois par an (63 %). 

Parmi eux, 14 % ont déclaré consulter un praticien une fois par an, tandis que 15,5 % le font entre 6 et 10 fois par an. Enfin, 7,5 % des répondants ont déclaré consulter un praticien en médecine douce plus de 10 fois par an.

La médecine douce est donc considérée par certains comme une pratique régulière et récurrente dans leur recherche de bien-être.

Quel est le budget qu’ils accordent aux médecines douces ?

La majorité des participants (75%) déclarent consacrer entre 100 et 500 euros par an pour leurs consultations en médecine douce. Plus précisément, 38% d’entre eux ont un budget situé entre 100 et 250 euros, tandis que 26% ont un budget compris entre 250 et 500 euros. En revanche, seuls 11% des participants ont un budget supérieur à 500 euros par an pour ces consultations.

Enfin, 25% des participants déclarent ne pas dépenser d’argent pour ces consultations. Ces résultats indiquent que les participants sont prêts à investir financièrement dans leur bien-être et leur santé, mais qu’ils restent toutefois soucieux de maîtriser leurs dépenses en la matière.

Graphique budget médecine douce

Conclusion

Les médecines douces jouent un rôle important dans la recherche du bien-être des Français, avec une préférence pour les pratiques régulières et un investissement financier considéré comme raisonnable.

Cependant, une partie des répondants exprime le besoin d’une meilleure information sur ces pratiques, soulignant ainsi l’importance de l’éducation et de la sensibilisation dans ce domaine.

Et vous, consultez-vous un praticien de médecine douce ?