Virginie Franceschi a 43 ans, elle est aujourd’hui sophrologue : “La sophrologie pour moi, c’est d’abord l’utilisation du corps et de la respiration, c’est pour la conscience ce que le sport est au corps . Vous aurez envie de développer des capacités ? Ne serait-ce que dormir…avoir un sommeil réparateur, c’est ma spécialité, vous pourrez faire de la sophrologie et reconnecter tous les niveaux de l’être : le corps, les émotions, l’esprit, vous permettant ainsi de vivre en harmonie au quotidien…”
La proposition de Virginie Franceschi : “Traverser la vie avec plus de sérénité”

“Ma première vie professionnelle s’est faite dans la restauration. Quand j’en parle, j’entends : « ah oui, rien n’a voir ! » alors que si. Il y a des points communs. En tant que manager, mon projet était que mes équipes s’épanouissent, maintenant ce sont mes clients qui déploient leurs capacités pour (re)trouver leur équilibre au quotidien grâce à la transmission de cette discipline qui a pour vocation, in fine, de poser un nouveau regard sur soi et de rendre autonome. Je dis souvent que la sophrologie ne mène pas à un monde de Bisounours, mais elle permet de traverser la vie avec plus de sérénité”.
Virginie Franceschi a donc suivi la même formation initiale que la sophrologue qui l’accompagnait lors de son burn-out : “Elle m’a donnée envie de passer le relais à mon tour. Il s’agit d’une formation en 2 ans, avec un stage de 3 mois, à Jonquerettes dans le Vaucluse, avec Alain et Anaïs ZUILI. Puis j’ai suivi des spécialisations : sommeil, ludique, thérapie cognitives et comportementale.
Au coeur de Marseille, à proximité de la place Castellane
Virginie Franceschi est née et a grandi dans les environs de Marseille : “J’ai choisi cette ville pour y vivre, d’abord par amour lorsque j’avais environ 20 ans, puis j’y suis restée parce que j’y ai une vie épanouissante, personnellement et professionnellement. Le secteur du bien-être y est quelque peu saturé mais je pense qu’on peut tirer son épingle du jeu”.
Elle est installée depuis 2021, dans un cabinet en face du parc du 26ème centenaire : “Dans ce jardin public du 10ème arrondissement, je pratique parfois des marches conscientes à l’occasion de mes accompagnements. Je propose également des suivis en visio car la sophrologie a l’avantage de pouvoir se faire sans contact et sans matériel car le simple fait de se voir et de s’entendre suffit. J’interviens aussi dans les entreprises de la région, sur site ou aussi en visio”.
Virginie Franceschi reçoit tous publics, à partir de 7 ans : “J’échange avec le client avant et après la séance. Ma pratique est basée sur des mouvements corporels, des respirations spécifiques et des visualisations que j’accompagne de ma voix pour « guider » le client tout au long de l’expérience. Lorsque cela s’avère nécessaire et que j’ai l’accord de mon client, j’y adosse des techniques cognitivo-comportementales qui sont une sorte de rééducation des mécanismes cognitifs -pour être simple-”.
Spécialités : troubles du sommeil, préparation aux événements (examen scolaire, permis, opération chirurgicale..), confiance et estime de soi, stress : “ Depuis quelques temps, j’accompagne aussi les personnes en état de stress post-traumatique (ESPT)”.
La séance type

“Après le premier rdv de contextualisation pour faire connaissance et expliquer ma façon de travailler, je propose de venir avec un carnet (celui que j’ai conçu spécialement ou un vierge) pour des rdv hebdomadaires, idéalement, au début. Chaque début de séance est un temps d’échange, puis un temps de séance (elles sont toutes personnalisées, uniques) et ensuite, je laisse un temps d’écriture pour déposer les vécus avant de les entendre et de voir ce qui peut être appliqué et à quel moment, en autonomie”.
Mieux vous connaître
Vos qualités selon vous ?
“J’ai toujours aimé écouter, me rendre utile et transmettre. Chaque suivi commence par un échange conséquent et il n’est pas rare qu’au rdv suivant j’entende le client me dire qu’il va déjà mieux. Au fil du temps, je transmet les outils de sophrologie qui rendent autonomes. C’est une pratique mais aussi une philosophie : faire avec ce qui est, ne pas avoir d’attente, ne pas juger, etc. Cette philosophie, je la distille avec un vocabulaire imagé au fil des séances et en lien avec ce qui se partage”.
Un coup de stress, que faites-vous ?
“Je respire, grâce à la sophrologie…Le stress m’a mené au burn-out. La respiration me permet de remettre les choses à leurs places et d’observer la situation avec plus d’ancrage et de présence”.
Un message “bien-être” particulier à faire passer ?
“Prendre soin de soi n’est en rien égoïste. Apprendre à se connaître, c’est être bien avec soi pour être bien avec les autres, c’est développer une hygiène relationnelle saine avec soi-même et avec l’entourage. C’est peu à peu poser un regard neuf sur soi et sur le monde (mais ça ne fait pas de nous des Bisounours, juste des êtres plus mesurés, plus sereins, plus apte à faire face aux défis de la vie, les petits et les grands”.
Une phrase ou une idée à mettre en avant ?
« Les étiquettes, c’est pour les bocaux ». J’entends tellement souvent des « j’ai toujours été/fait ci ou ça », « je suis telle ou telle catégorie de personne ». Sans s’en apercevoir, on s’enferme dans une croyance sur soi et on agit de sorte qu’on puisse valider cette croyance. En vérité, chacun de nous possède un grand pouvoir d’ajustement, d’adaptation. Je peux jurer qu’il est possible de se réinventer à tout moment si on en ressent le besoin. Il n’est JAMAIS trop tard. »
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