Sandrine Monchal est à 53 ans sophrologue-naturopathe spécialisée dans l’accompagnement des TND (TSA, TDAH, Dys) et à HPI : “J’adapte mes séances à chaque personne par une écoute attentive, et n’hésite pas à utiliser le jeu avec les plus jeunes. Pour cette rentrée, je proposerai des conférences pour expliquer le TDAH en particulier auprès des enseignants, ainsi que des séances aux habilités parentales”
“Pas à pas j’aide les personnes à vivre à nouveau”
Sandrine Monchal a connu la sophrologie quand elle était étudiante : “Pendant 30 ans j’ai fait partie d’un groupe bancaire, et je me suis formée à la sophrologie et à la naturopathie qui finalement ont toujours fait partie de ma vie. Pour mes formations, j’en suis à officiellement plus de 2 000h et officieusement, à 3 à 4 fois plus, et ce n’est pas fini…J’ai été formée à l’IFS, l’ENA & MNC, Hippocratus, Sébastien Henrard, Hyper-Super, La Bulle Du Bien-être (R. Gunther)…”.
Elle précise que ce bagage de formations lui donne des bases solides. Sa pratique s’oriente de plus en plus autour de 2 axes : “L’accompagnement des troubles du neurodéveloppement, et en particulier le TDAH, qui m’amène d’ailleurs à proposer dès octobre prochain des accompagnements aux habilités parentales et des conférences à destination des enseignants et l’accompagnement des victimes d’abus, hommes et femmes. Les traumatismes sont profonds, et c’est pas à pas que j’aide les personnes à vivre à nouveau”.
Un cabinet à Fontaine (Aube) et l’autre en Maison de Santé
Sandrine Monchal décrit son environnement comme rural, agricole et viticole et que le Champagne attire les touristes ! : ”J’exerce depuis 2016, d’abord en double actif, et depuis 2 ans à plein temps, en cabinet et visio. Dans mon environnement rural, je constate que les gens souffrent beaucoup de “stress », de troubles du sommeil, de déficit de l’estime de soi, de manque de confiance en soi.
Par ailleurs, travailler également en Maison de Santé me permet de collaborer avec mes collègues psychologue, orthophoniste, infirmières… Ensemble, l’accompagnement est global et pluridisciplinaire. C’est un vrai plus pour les consultants, notamment pour les TND (TDAH, TSA, DYS) et HPI qui trouvent des personnes formées pour la mise en place de leur plan de suivi. Car il n’est pas évident de trouver des professionnels formés dans notre ruralité”.
Parlez-nous de vous ?
Qu’aimez-vous dans votre pratique ?
“Ce que j’aime dans ma pratique, c’est que je peux contribuer à ce que les consultants s’approprient ou se réapproprient leur vie : leur apporter avant tout un véritable intérêt, les écouter, les regarder. Et petit à petit, leur redonner les moyens nécessaires pour une vie qui leur appartient avec autonomie, et autant que possible, sur la voie de la joie et du bonheur”.
Si votre meilleur/e ami/e est au plus mal, que lui conseillez-vous ?
“Si je devais donner un conseil à une personne qui va mal, c’est d’aller vers un thérapeute. Elle sera peut-être amenée à en rencontrer plusieurs avant de trouver celui qui lui convient, mais le plus difficile dans tout ça, c’est d’oser prendre son téléphone pour prendre le 1er rendez-vous ! Puis le professionnel finalement choisi, vous accompagnera”.
Un message “bien-être” à faire passer ?
“Si j’avais un dernier conseil à donner, c’est d’oser vivre sa vie pour soi, et de s’en donner les moyens. Prendre soin de soi, c’est oser ensuite donner le meilleur à ceux qu’on aime !”.
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